Le choix du prénom d’un enfant devrait uniquement revenir à ses parents. À la naissance d’un enfant, c’est effectivement le premier don que ses parents peuvent lui faire. Pourtant, les parents ne sont pas les seuls à avoir leur mot à dire sur ce sujet. En effet, l’État, ainsi que quelques autres entités, a pris un certain pourvoir sur le choix du nom de l’enfant. De ce fait, on est souvent mené à se demander si on peut donner n’importe quel prénom à son enfant, si aucune loi n’existe sur le sujet. On vous donne tout de suite la réponse à cette question.
Le cas de la petite « Hadès » !
Il existe effectivement de nombreux cas où les parents d’un enfant sont entrés en litige avec l’État, pour le choix du nom. À vrai dire, il s’agit effectivement d’un cas plus récurrent que vous ne l’imaginiez. Que ce soit en France ou à l’étranger, de nombreux parents font effectivement face à ce genre de problème chaque année.
Il y a quelques mois encore, c’est ce qui est arrivé aux parents de la petite « Hadès ». En effet, ce nom a été rétorqué par l’État. Après « Fraise », « Nutella » ou encore « Titeuf », le nom de la petite « Hadès » a donc été inscrit dans la liste des prénoms refusés par le gouvernement. Mais heureusement, les parents de cette dernière ont eu gain de cause le vendredi 14 avril dernier.
Ce que la loi dit vraiment à propos du choix du prénom de son enfant
Normalement, le choix appartient aux parents. Néanmoins, leur est-il vraiment possible de donner n’importe quel prénom à leurs enfants au yeux de la loi? Sur ce point, le Code civil avait dévoilé une réponse très claire. D’après l’article 57, c’est effectivement aux parents de l’enfant de choisir le nom du nouveau-né. Mais en janvier 1993, l’arrivée d’une nouvelle loi promulguée a changé l’ordre des priorités.
En effet, l’État exerce un certain contrôle concernant le choix de nom. Ainsi, il devient impossible, entre autres, de donner le nom d’un illustre personnage à un enfant. Par la suite, on a aussi retiré les noms trop fantaisistes de la liste. « Lorsque ces prénoms ou l’un d’eux, seuls ou associés aux autres prénoms ou au nom, lui paraissent contraires à l’intérêt de l’enfant […] l’officier de l’état civil en avise sans délai le procureur de la République ».