Face à ce qu’il juge être une injustice, la figure incontournable de la politique française n’a pas l’habitude de se taire ou de laisser passer. En effet, Charles de Courson a toujours fait part des fonds de sa pensée. Et face au chahut général que la réforme des retraites a récemment engendré, il n’a pas réussi à rester dans le silence. Suite aux votes de la commission des députés concernant la proposition du groupe Libertés Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot), Charles de Courson a donc fait part de son opposition au changement d’âge de départ à la retraite.
Un Amendement Majeur pourrait arriver !
Actuellement, Charles de Courson se mobilise afin de mettre de présenter un amendement qui représentera ses intentions. Pour rappel, l’homme politique a lancé un combat pour l’Abolition de la réforme des retraites. En somme, il s’oppose surtout à l’âge de départ fixé à 64 Ans. Bien que l’article 1 de cette proposition ait été supprimé, Charles de Courson fera tout pour que la discussion soit relancée.
Cet article devait lui permettre de débattre de la réforme des retraites à l’Assemblée Nationale le 8 juin prochain. Et bien entendu, le député de la Marne ne se laissera pas surprendre par les imprévus, puisqu’il affirme avoir imaginé toutes les possibilités pouvant se produire.
Charles de Courson a déjà pensé à tout !
Selon lui, le cas le plus probable serait qu’un membre influent de la minorité présidentielle se met en travers de cet amendement. Pour cela, celui-ci n’aurait qu’à évoquer son irrégularité financière. De ce fait, cette opposition sera donc mise devant la Présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet. De ce fait, cette dernière sera donc dans l’obligation de déclarer l’amendement irrecevable, comme le veut l’article 40. Toutefois, l’homme politique confirme que cette décision sera contradictoire avec la position habituelle des présidents successifs de l’Assemblée Nationale.
Qui plus est, il ajoute aussi qu’une incohérence serait évidente dans ce cas de figure. Comment le bureau de l’Assemblée nationale pourrait-il déclarer une proposition de loi recevable financièrement? Et ce, avant de rendre l’un des articles irrecevable ? Face à une telle incohérence, Charles de Courson ne pourra effectivement pas rester sans rien faire. Le fervent défenseur de la démocratie prévoit donc de s’en prendre à ces atteintes au principe fondamental.