Abandon de poste et démission: qu’est-ce qui va changer dans les prochains mois?

À partir du mardi 18 avril, un changement notable sera noté concernant le domaine du travail. En effet, l’abandon volontaire de poste sera, à partir de cette date, considérée comme une démission. Passé devant le Conseil constitutionnel, ce changement a été validé et va donc avoir énormément de répercussions dans le monde du travail et celui des salariés. On vous invite à découvrir ce que cela signifie et ce que cela implique.

Entreprises et salariés : ce changement sur l’abandon de poste qui pourrait vous surprendre !

C’est effectivement un changement notable pour les entreprises et les salariés. Dorénavant, l’abandon de poste sera considéré comme un acte de démission. De ce fait, abandon de poste ne permettra plus d’avoir des droits sur les allocations de chômage. Et bien entendu, un tel acte ne débouchera plus sur un licenciement pour « faute ». « Relative au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi », la loi sera donc mise en vigueur à partir du mardi 18 avril.

À partir de cette date, « le salarié qui a abandonné volontairement son poste » sera donc considéré comme avoir démissionné, s’il ne reprend pas ses services avant un délai convenu au préalable. Dans la majorité des cas, les salariés disposent de 15 jours pour reprendre leur poste. Dépassé ce délai, la présomption de démission entrera donc en vigueur. Bien entendu, une justification d’absence sera toutefois accordée au salarié. Pour que cela soit valable, une lettre recommandée doit être remise en main propre.

Une décision prise en faveur des employeurs !

Effectivement, cette décision du Conseil constitutionnel a été prise dans le but d’assurer l’activité des entreprises. Toutefois, la présomption de démission peut être effectivement annulée. Dans le cas où l’abandon de poste a été causé par une faute provenant de l’employeur, cette annulation pourra effectivement avoir lieu. Puis, de nombreuses raisons indiquées dans les excuses d’absences peuvent toutefois être validées.

Cela peut s’agir raisons médicales, l’exercice du droit de retrait ou même de grève. Ainsi, tous les motifs valables et légitimes peuvent effectivement être révoqués par le salarié pour justifier son absence. Le conseil de prud’hommes peut aussi être saisi par un salarié si son contrat de travail est rompu sur la base de la présomption. Pour Michèle Bauer, ce changement ne profitera ni aux salariés ni aux employeurs. En effet, cela ne ferait que compliquer les choses.

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